My loneliness gives me a different outlook of life.
Because one of the only things it allows.
Or to sweeten it up, I would say it promotes.
It is "the break with our past".
Because loneliness contributes, forges a new identity for us.
In my case, it was detachment, stoicism.
Because if we project ourselves too far, we fall into pessimism.
Because what makes us terribly lacking on this earth is time.
Because we can live old, or not for long.
Often too many contingencies between two springs.
Never plan too much, without anticipating setbacks.
My loneliness of life gives me a different outlook.
Because if we are not careful, individuals give way to collectives.
I chose to fight this panopticon, this reluctant life.
To fight, my weapon was the detachment.
I live my loneliness, like an ascetic, no commitments.
If it weren't for my loved ones.
Point, I will not invest myself in the future.
More than enough inside to suffer.
Wishing only stress and constraints, one day abolish myself.
And I will think about my future.
That in writing, or that when at last one day, I will go into exile.
Because it is true that when one is alone and cornered.
And that in his private life, we have no one loved.
In the future, the harder it will be to project yourself.
Without outlet, without writing to support.
Unimaginable to endure would be this dereliction.
After many and many introspections.
I had come to the conclusion.
That I had to envision loneliness as a conversion.
From joy to compunction.
Pain equal to the loss of a loved one, to the loss of a companion.
Alone and isolated, one becomes blissful.
Delivered to oneself, talkative only in writing.
BY: Avilon Joel (10/14/2006).
FRENCH VERSION :
Ma solitude , de la vie me donne une vision différente.
Car l' une des seules choses qu' elle autorise.
Ou pour édulcorer , dirais je qu' elle favorise.
C' est " la rupture d' avec nôtre passée ".
Car la solitude contribue , nous forge une nouvelle identité.
Dans mon cas , ce fut le détachement , le stoicisme.
Car si l' on se projette trop loin , l' on tombe dans le pessimisme.
Car ce qui nous fait terriblement défaut sur cette terre , c' est le temps.
Car l' on peut vivre vieux , comme pas longtemps.
Souvent beaucoup trop d' impondérables entre deux printemps.
Ne jamais trop planifier , sans prévoir de contretemps.
Ma solitude , de la vie me donne une vision différente.
Car si l' on n' y prend garde , l' individus laisse place aux collectifs.
J' ai choisi de combattre cette panoptique , cette vie rétifs.
Pour lutter , mon arme fut le détachement.
Je vis ma solitude , tel un ascète , pas d' engagements.
Si ce n' était pour mes proches.
Point , je ne m' investirai dans l' avenir.
Plus qu'assez intérieurement de souffrir.
Ne souhaitant que du stress et des contraintes , un jour m' abolir.
Et je penserai a mon devenir.
Que par l' écrit , ou que lorsque enfin un jour , je m' exilerai.
Car il est vrai que lorsque l' on est seul et acculé.
Et que dans sa vie intime , l' on a personne a aimée.
Dans l' avenir , plus dur il sera de se projeter.
Sans exutoire , sans écriture pour supporter.
Inimaginable a endurer serait cette déréliction.
Après maintes et maintes introspections.
J' en étais arrivé a la conclusion.
Qu' il me fallait envisager la solitude , tel une conversion.
De la joie a la componction.
D' une douleur égale a la perte d' un proche , a la perte d'un compagnon.
Seul et isolé , l' on devient facond.
Livré a soi même , volubile seulement dans l' écrit.
BY : Avilon Joel (14/10/2006 ).